Dans le dernier article, 5 distorsions cognitives avaient été expliquées. Les distorsions cognitives sont des "(...)façons de traiter l'information qui résultent en erreurs de pensée prévisibles et qui ont souvent pour conséquence d'entretenir des pensées et des émotions négatives"(Beck, 1967). En d'autres mots, il s'agit de déformer sa pensée en mettant l'emphase sur le négatif. Dans cet article, nous en dévoilons 5 autres.
6- L’exagération et la minimisation
« J’ai fait une erreur au travail, tout le monde va le savoir, y compris la directrice, et puis tout le monde va me trouver incompétente. Mon collègue va regretter d’avoir référé ma candidature, je vais lui faire honte. Ils vont me renvoyer. »
Il s’agit d’exagérer un événement désagréable, souvent lié à nos propres erreurs, craintes ou imperfections afin de le rendre énorme, terrible et/ou irréparable. Par le fait même, il s’agit aussi de minimiser les événements agréables et nos propres points forts et bons coups.
7- Le raisonnement émotionnel
« Je me sens coupable d'avoir abandonné l'école, et je ne me sentirais pas aussi coupable si je n’avais rien fait de mal! »
Il s’agit de se servir de nos émotions négatives comme preuves.
8- Les « je dois » et « je devrais »
« Je dois absolument faire une carrière dans la santé! »
« Tu devrais arrêter d’utiliser l’ordinateur, c’est ce qui t’empêche d’avancer dans la vie! »
Cette distorsion fait en sorte que l’on s'impose des attentes envers un certain standard ou niveau d’excellence à atteindre. Il est possible de l'appliquer à autrui aussi. Si notre propre conduite ne répond pas à nos attentes, nous risquons de nous sentir déçus, coupables ou même dégoûtés.
9- L’étiquetage
« Cette gestionnaire n’a pas de cœur, c’est un monstre ! »
« Je n’arrive pas à terminer mes tâches à temps, je suis une grosse larve paresseuse ».
Il s’agit d’attribuer des étiquettes négatives, à soi ou aux autres, suite à une erreur ou un comportement qui nous a déplu. Ces étiquettes sont souvent des mots très colorés et chargés d’émotion.
10- La personnalisation
«Il y a eu des mises à pied à mon travail: c'est probablement parce que je travaillais trop lentement, j'ai ralenti la production. C'est donc un peu de ma faute. »
«Ma fille est tombée. Je suis un mauvais père! »
Cette dernière distorsion représente la tendance à prendre la responsabilité d’un événement négatif dont nous ne sommes pas responsables.
Vous êtes-vous reconnu? Si oui et si vous croyez que ces pensées sont assez présentes pour nuire à votre moral, il peut être pertinent d'en parler à un professionnel (conseiller d'orientation, travailleur social, médecin, psychologue, etc.) afin de vous accompagner dans la restructuration cognitive (c'est-à-dire explorer et modifier les pensées) ou vous diriger vers la ressource appropriée! La restructuration cognitive est une technique utilisée en thérapie cognitive-comportementale. La première étape est de prendre conscience de nos pensées déformées!
Sources:
Guide d'auto-soin pour la gestion du stress, Institut Universitaire Douglas,
10 distorsions cognitives qui entraînent des pensées négatives,
« J’ai fait une erreur au travail, tout le monde va le savoir, y compris la directrice, et puis tout le monde va me trouver incompétente. Mon collègue va regretter d’avoir référé ma candidature, je vais lui faire honte. Ils vont me renvoyer. »
Il s’agit d’exagérer un événement désagréable, souvent lié à nos propres erreurs, craintes ou imperfections afin de le rendre énorme, terrible et/ou irréparable. Par le fait même, il s’agit aussi de minimiser les événements agréables et nos propres points forts et bons coups.
7- Le raisonnement émotionnel
« Je me sens coupable d'avoir abandonné l'école, et je ne me sentirais pas aussi coupable si je n’avais rien fait de mal! »
Il s’agit de se servir de nos émotions négatives comme preuves.
8- Les « je dois » et « je devrais »
« Je dois absolument faire une carrière dans la santé! »
« Tu devrais arrêter d’utiliser l’ordinateur, c’est ce qui t’empêche d’avancer dans la vie! »
Cette distorsion fait en sorte que l’on s'impose des attentes envers un certain standard ou niveau d’excellence à atteindre. Il est possible de l'appliquer à autrui aussi. Si notre propre conduite ne répond pas à nos attentes, nous risquons de nous sentir déçus, coupables ou même dégoûtés.
9- L’étiquetage
« Cette gestionnaire n’a pas de cœur, c’est un monstre ! »
« Je n’arrive pas à terminer mes tâches à temps, je suis une grosse larve paresseuse ».
Il s’agit d’attribuer des étiquettes négatives, à soi ou aux autres, suite à une erreur ou un comportement qui nous a déplu. Ces étiquettes sont souvent des mots très colorés et chargés d’émotion.
10- La personnalisation
«Il y a eu des mises à pied à mon travail: c'est probablement parce que je travaillais trop lentement, j'ai ralenti la production. C'est donc un peu de ma faute. »
«Ma fille est tombée. Je suis un mauvais père! »
Cette dernière distorsion représente la tendance à prendre la responsabilité d’un événement négatif dont nous ne sommes pas responsables.
Vous êtes-vous reconnu? Si oui et si vous croyez que ces pensées sont assez présentes pour nuire à votre moral, il peut être pertinent d'en parler à un professionnel (conseiller d'orientation, travailleur social, médecin, psychologue, etc.) afin de vous accompagner dans la restructuration cognitive (c'est-à-dire explorer et modifier les pensées) ou vous diriger vers la ressource appropriée! La restructuration cognitive est une technique utilisée en thérapie cognitive-comportementale. La première étape est de prendre conscience de nos pensées déformées!
Sources:
Guide d'auto-soin pour la gestion du stress, Institut Universitaire Douglas,
10 distorsions cognitives qui entraînent des pensées négatives,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire